Une fois que l’appareil photo numérique a converti le signal analogique grâce au capteur, l’image doit être sauvegardée sur une carte mémoire: il existe deux formats standard.
Le plus répandu est le JPEG (Joint Photographic Experts Group), sur lequel tous les paramètres de balance des blancs, de saturation, de contraste et autres modifications de l’image seront appliqués avant l’enregistrement. Ce format compresse de manière "destructive" (avec perte d’informations) en fonction de la taille et du niveau de compression que vous avez définis (En général : L, M, S). En moyenne, une photo JPEG sur un appareil 15/18 Mpx en Large/Fin est de 7 Mo.
L’autre standard, utilisé dans le haut de gamme, c'est le RAW ("brut"). Toutes les données du capteur sont sauvegardées de manière brute. Ce type de fichier est donc plus volumineux puisqu’il contient toutes les informations de l’image (sa taille peut atteindre 20 Mo). Ces données vont permettre des retouches en post-production plus avancées qu’avec le JPEG (balance des blancs, changement des saturations, etc...)
Le RAW stocke aussi les couleurs en 12 ou 14 bits (parfois 16 bits) au lieu de 8 en JPEG, ce qui permettra pour une couleur d’avoir non pas 256 niveaux mais 16384 en 14 bits.
De même, les lumières et les noirs contiendront plus d’informations. Les appareils Reflex (et certains compacts haut de gamme) permettent de sauver les images en JPG, en RAW et parfois en RAW+JPG. Dans ces deux derniers cas, l'enregistrement sur la carte mémoire est plus lent, il n’est pas alors possible d’enchaîner les prises de vue à grande vitesse.